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Les charleries

Bienvenue sur mon blogue,

Ce blogue contient des souvenirs, des anecdotes, des opinions, de la fiction, des bribes d’histoire, des récréations et des documents d’archives.

Charles-É. Jean

Propos mathématiques

# 5215             21 janvier 2020

Rectangles magiques 2 × n

Un rectangle magique est une grille rectangulaire composée de m lignes et de n colonnes dans laquelle on peut écrire des nombres, ordinairement des entiers. La somme de chaque ligne doit être unique et la somme de chaque colonne doit être aussi unique mais différente de celle des lignes. Un rectangle magique m × n qui contient les nombres de 1 à mn est dit normal.

 

Pour trouver la somme de chaque ligne et celle de chaque colonne, on procède ainsi :

• On additionne les nombres qu’on veut inclure dans la grille.

• On divise la somme par le nombre de lignes, soit m : c’est la somme de chaque ligne.

• On divise la somme par le nombre de colonnes, soit n : c’est la somme de chaque colonne.

 

Si la somme totale des nombres n’est pas divisible par m ou encore par n, on ne peut pas former un rectangle magique normal. Par ailleurs, si la somme totale est divisible par m et par n, cela ne signifie nécessairement pas qu’on puisse former un rectangle magique.

 

Nous allons étudier quelques cas de rectangles d’ordre différent.

 

Un rectangle 2 × 3

La somme des nombres de 1 à 6 est 15. Or, 15 ÷ 2 = 7,5. Il n’existe pas de rectangle magique normal 2 × 3. Toutefois, on peut former un rectangle magique avec les nombres de 1 à 7 sauf 4. La somme sur chaque ligne doit être 12 et celle de chaque colonne 8.

 

Pour trouver une configuration, on écrit 1, 2 et 3 sur la première ligne. On complète chaque colonne pour que la somme soit 8.

 

1

2

3

7

6

5

 

La différence, par colonne, entre les deux lignes est successivement 6, 4 et 2. La somme est 12. On peut partager cette somme en deux groupes  de 6 : 6 et 4 + 2 = 6. On recherche, par ligne, une somme de 12 en intervertissant les nombres d’un des deux groupes. Dans ce cas, on peut intervertir 1 et 7 pour former ce rectangle magique.

 

7

2

3

1

6

5

 

Un rectangle 2 × 4

La somme des nombres de 1 à 8 est 36. La somme des lignes doit être 18 et celle des colonnes 9. On écrit 1, 2, 3 et 4 sur la première ligne et on complète les colonnes pour que la somme soit 9.

 

1

2

3

4

8

7

6

5

 

La différence, par colonne, entre les deux lignes est successivement 7, 5, 3, 1. La somme est 16. On peut partager cette somme en deux groupes : 7 + 1 = 8 et 5 + 3 = 8. On intervertit les nombres d’un des deux groupes, soit 2 et 7, puis 3 et 6. On obtient ce rectangle magique normal.

 

1

7

6

4

8

2

3

5

 

Un rectangle 2 × 5

La somme des nombres de 1 à 10 est 55. Comme 55 n’est pas divisible par 2, il n’existe pas de rectangle magique normal de cet ordre.

 

La prochaine somme divisible par 2 et par 5 est 60. Dans ce cas, on pourrait utiliser les nombres de 1 à 11, sauf 6. La somme sur chaque ligne doit être 30 et celle de chaque colonne 12. On écrit 1, 2, 3, 4 et 5 sur la première ligne et on complète les colonnes.

 

1

2

3

4

5

11

10

9

8

7

 

La différence, par colonne, entre les deux lignes est successivement 10, 8, 6, 4 et 2. La somme des différences est 30. Il est impossible de partager cette somme en deux groupes de 15. Dans ce cas, on ne peut donc pas former un rectangle magique.

 

La prochaine somme divisible par 2 et par 5 est 70. Dans ce cas, on pourrait utiliser les nombres de 1 à 12, sauf 1 et 7. La somme sur chaque ligne doit être 35 et celle de chaque colonne 14. On écrit 2, 3, 4, 5 et 6 sur la première ligne et on complète les colonnes pour que la somme soit 14.

 

2

3

4

5

6

12

11

10

9

8

 

La différence, par colonne, entre les éléments des deux lignes est successivement 10, 8, 6, 4 et 2. La somme des différences est 30. Il est impossible de partager cette somme en deux groupes de 15. Dans ce cas, on ne peut pas former un rectangle magique.

 

On essaie de nouveau avec une somme de 70. Dans ce cas, on pourrait utiliser les nombres de 1 à 13, sauf 6, 7 et 8. La somme sur chaque ligne doit être encore 35 et celle de chaque colonne encore 14. On écrit 1, 2, 3, 4 et 5 sur la première ligne et on complète les colonnes.

 

1

2

3

4

5

13

12

11

10

9

 

La différence, par colonne, entre les éléments des deux lignes est successivement 12, 10, 8, 6 et 4. La somme des différences est 40. On peut partager cette somme en deux groupes de 20 : 12 + 8 = 20 et 10 + 6 + 4 = 20. On intervertit 1 et 13, puis 3 et 11. On obtient ce rectangle magique.

 

13

2

11

4

5

1

12

3

10

9

 

Un rectangle 2 × 6

La somme des nombres de 1 à 12 est 78. La somme des lignes doit être 39 et celle des colonnes 13. On écrit 1, 2, 3, 4, 5 et 6 sur la première ligne et on complète les colonnes pour que la somme soit 13.

 

1

2

3

4

5

6

12

11

10

9

8

7

 

La différence, par colonne, entre les éléments des deux lignes est successivement 11, 9, 7, 5, 3 et 1. La somme des différences est 36. On peut partager cette somme en deux groupes : 11 + 7 = 18 et 9 + 5 + 3 + 1 = 18. On intervertit 1 et 12,  puis 3 et 10. On obtient ce rectangle magique normal.

 

12

2

10

4

5

6

1

11

3

9

8

7

 

À votre tour de tenter de former un rectangle magique 2 × 7.

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# 5140             6 décembre 2019

Problèmes de veaux

Nous vous présentons deux problèmes que nous allons analyser.

 

Problème 1

Tous les veaux de Bernard sont blancs, sauf 3.

Tous les veaux de Bernard sont noirs, sauf 4.

Tous les veaux de Bernard sont rouges, sauf 5.

 

Combien Bernard a-t-il de veaux de chaque couleur ? Combien a-t-il de veaux au total ?

 

Solution. Soit B (blanc), N (noir) et R (rouge), on peut écrire :

N + R = 3 (première proposition)

B + R = 4 (deuxième proposition)

B + N = 5 (troisième proposition)

 

Posons N = 1. Alors, R = 2, B = 2, N = 3 : à rejeter car on a posé que N = 1.

Posons N = 2. Alors, R = 1, B = 3, N = 2 : valide car on a posé que N = 2.

 

Bref, Bernard a 2 veaux noirs, 1 rouge, 3 blancs, soit 6 veaux au total.

 

Autre démarche

1. Pour trouver le nombre de veaux, on pourrait additionner les nombres après les « sauf » et diviser par 2. Le diviseur est donné par le nombre, moins 1, de propositions. On peut écrire : 3 + 4 + 5 = 12 et 12 ÷ 2 = 6. Au total, Bernard a 6 veaux.

 

2. Pour trouver la couleur des veaux quand on connaît leur nombre, on peut procéder ainsi : du total, on soustrait le nombre de chaque « sauf » et on retient la couleur qui précède « sauf ». Par exemple, comme tous les veaux de Bernard sont rouges sauf 5, on fait 6 – 5 = 1 : ce qui donne un veau rouge.

 

3. Si la somme des « sauf » est un nombre impair, le problème est insoluble.

 

Problème 2

Tous les veaux de Julie sont rouges, sauf 7.

Tous les veaux de Julie sont gris, sauf 8.

Tous les veaux de Julie sont noirs, sauf 6.

Tous les veaux de Julie sont blancs, sauf 9.

 

Combien Julie a-t-elle de veaux de chaque couleur ? Combien a-t-elle de veaux au total ?

 

Solution. Inspirons-nous des dernières remarques. Additionnons les nombres de chaque « sauf ». Cela donne 30. Divisons par 3, soit le nombre, moins 1, de propositions. Le quotient est 10. Julie a 10 veaux au total.

 

Trouvons la couleur des veaux. Du total, soustrayons chaque nombre de « sauf » et retenons la couleur qui précède « sauf ».

 

Julie a 3 veaux rouges (10 – 7 = 3), 2 gris (10 – 8 = 2), 4 noirs (10 – 6 = 4) et 1 blanc (10 – 9 = 1).

 

Si la somme des « sauf » n’est pas un multiple de 3, le problème est insoluble.

 

En terminant, je vous propose de composer un problème du même genre et de le soumettre à vos proches.

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# 5115             21 novembre 2019

Cavalier et rectangles

Pour se déplacer, un cavalier a besoin d’un rectangle 2 × 3. Il peut passer d’une case colorée à une autre de la même couleur. Malheureusement, il ne peut pas aller plus loin. Il est coincé. Tout ce qu’il peut faire, c’est de retourner à son point de départ.

 

A

 

B

B

 

A

 

Une grille rectangulaire étant donnée, on se demande si le cavalier pourra parcourir toutes les cases une et une seule fois.

 

Une grille 3 × 4

On place le cavalier dans la case centrale de la première colonne et on se déplace dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. On obtient une configuration.

 

12

9

6

3

1

4

11

8

10

7

2

5

 

De 13, on soustrait chaque élément du rectangle précédent. On obtient un chemin qui débute dans le coin supérieur gauche. C’est une seconde configuration.

 

1

4

7

10

12

9

2

5

3

6

11

8

 

On intervertit la première et la troisième ligne. On obtient une configuration équivalente.

 

3

6

11

8

12

9

2

5

1

4

7

10

 

Une grille 3 × 5

Le cavalier ne peut pas parcourir toutes les cases de cette grille. Au maximum, il peut en atteindre 14 au lieu de 15. Voici un exemple :

 

1

4

13

10

7

14

9

6

3

12

5

2

11

8

 

 

Une grille 3 × 6

On aurait pu penser que l’ajout de cases favoriserait un parcours. Dans cette grille, le cavalier peut parcourir 17 cases au lieu de 18. Voici un exemple :

 

7

2

5

14

9

12

4

15

8

11

 

17

1

6

3

16

13

10

 

Une grille 3 × 7

Dans cette grille, le cavalier peut parcourir toutes les cases comme dans l’exemple ci-après. La façon de procéder a été de remplir le contour de la grille 3 × 3 de gauche et de faire de même dans la grille 3 × 3 de droite.

 

1

4

7

18

15

10

13

6

19

2

9

12

21

16

3

8

5

20

17

14

11

 

Dans les grilles suivantes dont un côté contient trois cases, soit 3 × 8, 3 × 9 et ainsi de suite. Il existe des configurations.

 

Il est possible de trouver des configurations aux grilles dont un côté contient quatre cases à partir de 4 × 5. Voici un exemple dans quelques cas :

 

Une grille 4 × 5

 

1

14

5

18

9

6

19

10

15

4

13

2

17

8

11

20

7

12

3

16

 

Une grille 4 × 6

 

1

24

7

16

3

20

8

15

2

19

12

17

23

6

13

10

21

4

14

9

22

5

18

11

 

Une grille 4 × 7

 

1

24

11

28

7

20

5

12

27

14

21

4

17

8

23

2

25

10

15

6

19

26

13

22

3

18

9

16

 

Une grille 5 × 6

Il est possible de trouver des solutions aux grilles dont un côté contient cinq cases à partir de 4 × 5. Voici un exemple dans une grille 5 × 6.

 

1

14

21

28

3

12

22

27

2

13

20

29

15

8

17

24

11

4

26

23

6

9

30

19

7

16

25

18

5

10

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# 5095             9 novembre 2019

Carrés magiques d’ordre 4 et cubes

Restreignons notre recherche aux carrés magiques d’ordre 4 et aux identités de sommes de cubes qui peuvent en découler.

 

Dressons un tableau comportant la somme de deux cubes dont la somme des bases est 17. Additionnons deux à deux les résultats. On a le tableau suivant :

 

 

 

23+153

33+143

43+133

53+123

63+113

73+103

83+93

 

 

3383

2771

2261

1853

1547

1343

1241

13 + 163

4097

7480

6868

6358

5950

5644

5440

5338

23 + 153

3383

6766

6154

5644

5236

5380

4726

4624

33 + 143

2771

 

5542

4532

4624

4318

4114

4012

43 + 133

2261

 

 

4522

4114

3808

3604

3502

53 + 123

1853

 

 

 

3706

3400

3196

3094

63 + 113

1547

 

 

 

 

3094

2890

2788

73 + 103

1343

 

 

 

 

 

2686

2584

83 + 93

1241

 

 

 

 

 

 

2482

 

À titre d’exemple, on peut lire : 2771 + 1547 = 4318 ou 33 + 143 + 63 + 113 = 4318. Le tableau montre quatre fois deux sommes égales : 3094, 4114, 4624 et 5644. La différence des deux premières sommes est 1020. Celle des deux dernières sommes est aussi 1020.

 

1. Les sommes sont 3094

Du tableau, on peut tirer :

53 + 123 + 83 + 93 = 3094

63 + 113 + 63 + 113 = 3094

 

Comme des éléments apparaissent deux fois, on s’abstiendra d’illustrer ces deux identités.

 

2. Les sommes sont 4114

Du tableau, on peut tirer :

33 + 143 + 73 + 103 = 4114

43 + 133 + 53 + 123 = 4114

 

Dans le carré magique suivant, le numéro 292 de Frénicle, les éléments d’une identité apparaissent sur deux lignes dans les quatre colonnes. Les éléments de l’autre apparaissent dans deux colonnes sur les quatre lignes. Il y a une certaine régularité.

 

2

7

12

13

11

14

1

8

5

4

15

10

16

9

6

3

 

3. Les sommes sont 4624

Du tableau, on peut tirer :

23 + 153 + 83 + 93 = 4624

33 + 143 + 53 + 123 = 4624

 

Dans le carré magique suivant, le numéro 116 de Frénicle, les éléments d’une identité apparaissent dans une diagonale brisée. Les éléments de l’autre apparaissent dans l’autre diagonale brisée. Il y a une certaine symétrie.

 

1

8

13

12

14

11

2

7

4

5

16

9

15

10

3

6

 

4. Les sommes sont 5644

Du tableau, on peut tirer :

13 + 163 + 63 + 113 = 5644

23 + 153 + 43 + 133 = 5644

 

Dans le carré magique suivant, le numéro 839 de Frénicle, les éléments d’une identité sont aux sommets d’un carré 3 × 3. Les éléments de l’autre apparaissent sur deux lignes différentes, soit aux extrémités et au centre. On y voit une certaine régularité.

 

6

3

16

9

15

10

5

4

1

8

11

14

12

13

2

7

 

5. Autres identités

Pour obtenir d’autres identités, on peut combiner les résultats de deux sommes.

 

Prenons les sommes 5644 et 4624. On peut écrire :

13 + 163 + 63 + 113 + 23 + 153 + 83 + 93 = 10 268

23 + 153 + 43 + 133 + 33 + 143 + 53 + 123 = 10 268

 

Après avoir biffé 23 + 153 et mis en ordre les éléments, on a :

13 + 63 + 83 + 93 + 113 + 163 = 33 + 43 + 53 + 123 + 133 + 143 = 6885

 

6

3

16

9

15

10

5

4

1

8

11

14

12

13

2

7

 

On a une somme de six cubes qui est égale à une somme de six autres cubes.

 

Avec les sommes 4624 et 4114, on peut obtenir :

23 + 73 + 83 + 93 + 103 + 153 = 43 + 53 + 53 + 123 + 123 + 133 = 5967

 

Avec les sommes 5644 et 4114, on peut obtenir :

13 + 53 + 63 + 113 + 123 + 163 = 23 + 33 + 73 + 103 + 143 + 153 = 7497

 

Les identités de cet article sont aussi vraies si l’exposant est 1 ou 2.

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# 5035             9 octobre 2019

Carrés magiques d’ordre 4 et carrés

Restreignons notre recherche aux carrés magiques d’ordre 4 et aux identités de sommes de carrés qui peuvent en découler.

 

Dressons un tableau comportant la somme de deux carrés dont la somme des bases est 17. Additionnons deux à deux les résultats. On a le tableau suivant :

 

 

 

22+152

32+142

42+132

52+122

62+112

72+102

82+92

 

 

229

205

185

169

157

149

145

12 + 162

257

486

462

442

426

414

406

402

22 + 152

229

458

434

414

398

386

378

374

32 + 142

205

 

410

390

374

362

354

350

42 + 132

185

 

 

370

354

342

334

330

52 + 122

169

 

 

 

338

326

318

314

62 + 112

157

 

 

 

 

314

306

302

72 + 102

149

 

 

 

 

 

298

294

82 + 92

145

 

 

 

 

 

 

290

 

À titre d’exemple, on peut lire : 205 + 157 = 362 ou 32 + 142 + 62 + 112 = 362. Le tableau montre quatre fois deux sommes égales : 314, 354, 374 et 414. La différence des deux premières sommes est 40. Celle des deux dernières est aussi 40.

 

1. Les sommes sont 314

Du tableau, on peut tirer :

52 + 122 + 82 + 92 = 314

62 + 112 +  62 + 112 = 314

 

Comme des éléments apparaissent deux fois, on s’abstiendra d’illustrer ces deux identités.

 

2. Les sommes sont 354

Du tableau, on peut tirer :

32 + 142 + 72 + 102 = 354

42 + 132 +  52 + 122 = 354

 

Dans le carré magique suivant, le numéro 292 de Frénicle, les éléments de la première identité apparaissent dans deux colonnes sur les quatre lignes. Les éléments de l’autre apparaissent sur deux lignes dans les quatre colonnes.

 

2

7

12

13

11

14

1

8

5

4

15

10

16

9

6

3

 

Il y a symétrie.

 

3. Les sommes sont 374

Du tableau, on peut tirer :

22 + 152 + 82 + 92 = 374

32 + 142 +  52 + 122 = 374

 

Dans le carré magique suivant, le numéro 116 de Frénicle, les éléments d’une identité apparaissent dans une diagonale brisée. Les éléments de l’autre apparaissent dans l’autre diagonale brisée.

 

1

8

13

12

14

11

2

7

4

5

16

9

15

10

3

6

 

La symétrie est plus évidente que dans le cas précédent.

 

4. Les sommes sont 414

Du tableau, on peut tirer :

12 + 162 + 62 + 112 = 414

22 + 152 +  42 + 132 = 414

 

Dans le carré magique suivant, le numéro 839 de Frénicle, les éléments de la première identité sont aux sommets d’un carré 3 × 3. Les éléments de l’autre apparaissent sur deux lignes différentes et dans deux mêmes colonnes. On y voit une certaine symétrie.

6

3

16

9

15

10

5

4

1

8

11

14

12

13

2

7

 

 

 5. Autres identités
Pour obtenir d’autres identités, on peut combiner les résultats de deux sommes.

 

Prenons les sommes 354 et 374. On peut écrire :

32 + 142 + 72 + 102 + 22 + 152 + 82 + 92 = 728

42 + 132 +  52 + 122 + 32 + 142 +  52 + 122 = 728

 

Comme 32 + 142 apparaissent dans les deux identités, on peut les biffer. En ordre,  on a :

22 + 72 + 82 + 92 + 102 + 152 = 42 + 52 + 52 + 122 + 122 + 132 = 523


On a une somme de six carrés qui est égale à une autre somme de six carrés.

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# 5015             27 septembre 2019

Une grille magique

Problème. Placez les nombres de 1 à 11 dans la grille ci-après pour que la somme soit la même dans chacune des cinq rangées de trois cases.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre cases appartiennent à deux rangées : les cases marquées 2. Elles sont de degré 2. Les sept autres appartiennent seulement à une rangée. Elles sont de degré 1. Voici la répartition :

 

1

 

2

1

1

2

1

2

 

 

1

 

2

1

1

 

On suppose qu’on dispose 1, 2, 3 et 4 dans les cases de degré 2 et les autres nombres dans les cases de degré 1. On peut écrire :

2(1 + 2 + 3 + 4) + (5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10 + 11) = 76.

 

Comme il y a cinq rangées, on fait : 76 ÷ 5 = 15,2. La plus petite somme probable par rangée est donc 16.

 

On suppose qu’on place 8, 9, 10 et 11 dans les cases de degré 2 et les autres nombres dans les cases de degré 1. On peut écrire :

2(8 + 9 + 10 + 11) + (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) = 104.

 

Comme il y a cinq rangées, on fait : 104 ÷ 5 = 20,8. La plus grande somme probable par rangée est donc 20.

 

La somme par rangée est 16

 

 

 

 

 

 

a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Écrivons a au milieu de la première colonne. La somme des éléments des cases de degré 2 est (16 + a). Comme la somme des 11 éléments est 66, la somme des éléments de degré 1 est (50 – a). La somme de 2(16 + a) et de (50 – a) est (82 + a). Comme on a cinq rangées, chacune ayant une somme de 16, on fait : 16 × 5 = 80. On peut écrire : 82 + a = 80. D’où, a = -2.

 

Il n’y a pas de configuration possible lorsque la somme par rangée est 16, car -2 n’appartient pas à la suite des nombres de 1 à 11.

 

La somme par rangée est 17

On peut écrire : 2(17 + a) + (49 – a) = 83 + a

83 + a = 85

D’où, a = 2

 

Voici une configuration possible lorsque la somme par rangée est 17 :

 

7

 

10

3

4

2

9

6

 

 

8

 

1

11

5

 

La somme par rangée est 18

On peut écrire : 2(18 + a) + (48 – a) = 84 + a

84 + a = 90

D’où, a = 6

 

Voici une configuration possible lorsque la somme par rangée est 18 :

 

4

 

10

1

7

6

9

3

 

 

8

 

5

2

11

 

La somme par rangée est 19

On trouve un rectangle complémentaire quand, de 12, on soustrait des éléments d’une configuration. Comme chaque rangée contient des triplets, on multiplie 12 par 3 : ce qui donne 36. Pour trouver la somme par rangée dans le rectangle complémentaire, on soustrait 36 de 19. La différence est 17. Prenons le rectangle dont la somme par rangée est 17. De 12, soustrayons chacun des éléments. On obtient :

 

5

 

2

9

8

10

3

6

 

 

4

 

11

1

7

 

La somme par rangée est 20

Le rectangle complémentaire a une somme de 16 par rangée. Comme il n’y a pas de configuration possible lorsque la somme par rangée est 16, il n’y en a pas lorsque la somme est 20.

 

Conclusion

La case centrale de la première colonne ne peut recevoir que 2, 6 et 10 selon les sommes respectives par rangée. Cette condition limite les possibilités de recherche et permet d’obtenir plus facilement des configurations.

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# 4985             9 septembre 2019

Propriétés d’un carré magique d’ordre 4

Un carré magique d’ordre 4 est une grille carrée 4 × 4 dans laquelle on place 16 nombres de telle manière que la somme est toujours la même sur chaque ligne, dans chaque colonne et dans chacune des deux diagonales principales. Un tel carré magique est normal quand on dispose les entiers de 1 à 16.

 

Nous allons étudier un carré magique normal en donnant le plus possible de propriétés.

 

2

8

9

15

13

11

6

4

7

1

16

10

12

14

3

5

 

Les propriétés essentielles sont :

1. La somme des nombres sur chaque ligne est 34.

2. La somme des nombres dans chaque colonne est 34.

3. La somme des nombres dans chaque diagonale principale est 34.

 

Nous allons indiquer 21 propriétés subsidiaires qui s’appliquent au carré magique ci-dessus et qui pourraient s’appliquer en partie à l’un ou à l’autre des 880 carrés magiques normaux d’ordre 4.

 

1. Sur chaque ligne, on a deux couples de nombres dont la somme est 17.

 

2. Dans chaque colonne, on a un couple dont la somme est 15 et l’autre 19.

 

3. Dans chaque diagonale, on a un couple dont la somme est 13 et l’autre 21.

 

4. La somme des deux nombres du milieu de la première et de la quatrième ligne est 34.

8 + 9 + 14 + 3 = 34

 

5. La somme des deux nombres du milieu de la première et de la quatrième colonne est 34.

13 + 7 + 4 + 10 = 34

 

6. La somme des nombres des quatre carrés 2 × 2 des coins est 34.

2 + 8 + 13 + 11 = 34

9 + 15 + 6 + 4 = 34

7 + 1 + 12 + 14 = 34

16 + 10 + 3 + 5 = 34

 

7. La somme des nombres de trois carrés 2 × 2 passant par la deuxième et la troisième colonne est 34.

8 + 9 + 11 + 6 = 34

11 + 6 + 1 + 16 = 34

1 + 16 + 14 + 3 = 34

 

8. La somme des coins des quatre carrés 3 × 3 est 34.

2 + 9 + 7 + 16 = 34

8 + 15 + 1 + 10 = 34

13 + 6 + 12 + 3 = 34

11 + 4 + 14 + 5 = 34

 

9. La somme des coins du carré 4 × 4 est 34.

2 + 15 + 12 + 5 = 34

 

10. La somme des diagonales brisées en deux parties égales est 34.

8 + 13 + 10 + 3 = 34

9 + 4 + 7 + 14 = 34

 

11. La somme des éléments extrêmes de la diagonale de gauche est égale à la somme des deux éléments centraux de l’autre diagonale.

2 + 5 = 1 + 6.

 

12. La somme des éléments centraux de la diagonale de gauche est égale à la somme des deux éléments extrêmes de l’autre diagonale.

11 + 16 = 15 + 12.

 

13. La somme des carrés de la première ligne est égale à la somme des carrés de la quatrième ligne.

22 + 82 + 92 + 152 = 374

122 + 142 + 32 + 52 = 374

 

14. La somme des carrés de la première colonne est égale à la somme des carrés de la quatrième colonne.

22 + 132 + 72 + 122 = 366

152 + 42 + 102 + 52 = 366

 

15. La somme des carrés de la deuxième colonne est égale à la somme des carrés de la troisième colonne.

82 + 112 + 12 + 142 = 382

92 + 62 + 162 + 32 = 382

 

16. En regroupant les identités des propriétés 14 et 15, on obtient deux identités qui contiennent les nombres de 1 à 16 :

12 + 22 + 72 + 82+ 112 + 122 + 132 + 142 = 748

32+ 42 + 52 + 62 + 92 + 102 + 152 + 162 = 748

 

17. La somme des carrés d’une diagonale est égale à la somme des carrés de l’autre diagonale et aussi à la somme des carrés de la troisième ligne.

22 + 112 + 162 + 52 = 406

152 + 62 + 12 + 122 = 406

72 + 12 + 162 + 102 = 406

 

18. La somme des carrés d’une diagonale brisée en deux parties est égale à la somme des carrés de l’autre diagonale brisée et aussi à la somme des carrés de la deuxième ligne.

82 + 132 + 102 + 32 = 342

92 + 42 + 72 + 142 = 342

132 + 112 + 62 + 42 = 342

 

19. La somme des carrés du petit carré 2 × 2 du coin supérieur gauche est égale à la somme des carrés du petit carré 2 × 2 du coin supérieur droit, à la somme des carrés des sommets du carré 3 × 3 du coin inférieur gauche de même qu’à la somme des carrés des sommets du carré 3 × 3 du coin inférieur droit.

22 + 82 + 132 + 112 = 358

92 + 152 + 62 + 42 = 358

132 + 62 + 122 + 32 = 358

112 + 42 + 142 + 52 = 358

 

20. La somme des carrés du petit carré 2 × 2 du coin inférieur gauche est égale à la somme des carrés du petit carré 2 × 2 du coin inférieur droit, à la somme des carrés des sommets du carré 3 × 3 du coin supérieur gauche de même qu’à la somme des carrés des sommets du carré 3 × 3 du coin supérieur droit.

72 + 12 + 122 + 142 = 390

162 + 102 + 32 + 52 = 390

22 + 92 + 72 + 162 = 390

82 + 152 + 12 + 102 = 390

 

21. La somme des cubes de la première ligne est égale à la somme des cubes de la quatrième ligne.

23 + 83 + 93 + 153 = 4624

123 + 143 + 33 + 53 = 4624

 

Il existe certainement d’autres propriétés.

 

Aux élèves qui n’ont pas lu cet article, on peut leur proposer de découvrir des propriétés en leur servant de guide. À ceux qui ont lu l’article, on leur propose un autre carré magique normal d’ordre 4.

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# 4960             24 août 2019

Histoire d’un escalier

Un apprenti géomètre a dessiné sur papier un escalier avec des petits carrés qui se touchent. Il n’y a pas de doute. L’escalier ne s’est pas effondré. Toutefois, le maître de l’apprenti a d’autres préoccupations. Voici la représentation d’un escalier de 10 marches :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question 1. Combien a-t-on besoin de petits carrés pour confectionner un escalier de 100 marches, en considérant le palier supérieur comme une marche ?

 

Solution. Pour la marche du haut, on a besoin de 1 carré.

Pour les deux marches du haut, on a besoin de 3 carrés.

Pour les trois marches du haut, on a besoin de 6 carrés.

Pour les quatre marches du haut, on a besoin de 10 carrés.

 

La suite est 1, 3, 6, 10, 15, 21, 28, etc. Le terme général est une suite du deuxième degré, soit de la forme an2 + bn + c où n est le rang du terme. C’est la suite des nombres triangulaires.

 

Pour trouver le terme général, on procède ainsi.

Si n = 1, a + b + c = 1.

Si n = 2, 4a + 2b + c = 3.

Si n = 3, 9a + 3b + c = 6.

 

En soustrayant la première équation de la deuxième, on obtient : 3a + b = 2.

En soustrayant la deuxième équation de la troisième, on obtient : 5a + b = 3.

 

En soustrayant ces deux équations, on trouve : a = ½ et b = ½. On remplace les variables par ces valeurs dans une des premières équations. On obtient : c = 0. Le terme général est ½n2 + ½n ou n(n + 1)/2.

 

Si on veut fabriquer un escalier de 100 marches, on remplace n par 100. Le résultat est 5050. On a besoin de 5050 petits carrés pour un escalier de 100 marches.

 

 

Question 2. Combien peut-on compter de carrés 2 × 2 dans un escalier de 100 marches ?

 

Solution. Sur la première rangée horizontale, on compte 0 carré 2 × 2.

Sur les deux premières rangées horizontales, on compte 0 carré 2 × 2.

Sur les trois premières rangées horizontales, on compte 1 carré 2 × 2.

Sur les quatre premières rangées horizontales, on compte 3 carrés 2 × 2.

Sur les cinq premières rangées horizontales, on compte 6 carrés 2 × 2.

Sur les six premières rangées horizontales, on compte 10 carrés 2 × 2.

 

On retrouve la même suite précédée de deux 0 : 0, 0, 1, 3, 6, 10, 15, 21, 28, etc. On remplace n par (n – 2) dans le terme général trouvé précédemment. Au lieu d’avoir n(n + 1)/2, on a (n – 2)(n – 2 + 1)/2, soit (n – 2)(n – 1)/2 pour n ≥ 2.

 

On remplace n par 100. On peut compter 4851 carrés 2 × 2.

 

 

Question 3. Combien peut-on compter de carrés 3 × 3 dans un escalier de 100 marches ?

 

Solution. Sur les quatre premières rangées horizontales, on compte 0 carré 3 × 3.

Sur les cinq premières rangées horizontales, on compte 1 carré 3 × 3.

Sur les six premières rangées horizontales, on compte 3 carrés 3 × 3.

Sur les sept premières rangées horizontales, on compte 6 carrés 3 × 3.

Sur les huit premières rangées horizontales, on compte 10 carrés 3 × 3.

 

On retrouve la même suite précédée de quatre 0 : 0, 0, 0, 0, 1, 3, 6, 10, 15, 21, 28, etc. On remplace n par (n – 4) dans le terme général trouvé dans la première solution. Au lieu d’avoir n(n + 1)/2, on a (n – 4)(n – 4 + 1)/2, soit (n – 4)(n – 3)/2 pour n ≥ 4.

 

On remplace n par 100. On peut compter 4656 carrés 3 × 3.

 

 

Question 4. Combien peut-on compter de carrés 4 × 4 dans un escalier de 100 marches ?

 

Solution. On procède de la même façon. Le terme général est (n – 6)(n – 5)/2 pour n ≥ 6. On remplace n par 100. On peut compter 4465 carrés 4 × 4.

 

 

Question 5. Combien peut-on compter de carrés 5 × 5 dans un escalier de 100 marches ?

 

Solution. On procède de la même façon. Le terme général est (n – 8)(n – 7)/2 pour n ≥ 8. On peut compter 4278 carrés 5 × 5.

 

Question 6. Combien peut-on compter de carrés de toute taille dans un escalier de 100 marches ?

 

Solution. On peut compter 5050 carrés 1 × 1, 4851 carrés 2 × 2, 4656 carrés 3 × 3, 4465 carrés 4 × 4, 4278 carrés 5 × 5. Ces entiers sont formés par le demi-produit de deux nombres consécutifs. Par exemple, 4278 = (92 × 93)/2. Ce sont des triangulaires respectivement de rangs 100, 98, 96, 94 et 92.

 

Le problème consiste à additionner les nombres triangulaires de rangs pairs de 2 à 100. Pour éviter de longs calculs, on part des plus petits nombres triangulaires de rangs pairs, soit 3, 10, 21, 36, 55, etc. On les additionne de façon consécutive.  Par exemple, on fait : 3 + 10 = 13, 3 + 10 + 21 = 34, 3 + 10 + 21 + 36 = 70, etc. Cela donne : 3, 13, 34, 70, 125, etc.

 

On fait le tableau des différences successives.

 

3

 

13

 

34

 

70

 

125

    Suite de degré 3

 

10

 

21

 

36

 

55

 

    Suite de degré 2

 

 

11

 

15

 

19

 

 

    Suite de degré 1

 

 

 

4

 

4

 

 

 

    Suite de degré 0

                                                          

La suite cherchée est donc de degré 3. Le terme général est an3 + bn2 + cn + d où n est le rang du terme.

 

Si n = 1, on a : a + b + c + d = 3

Si n = 2, on a : 8a + 4b + 2c + d = 13

Si n = 3, on a : 27a + 9b + 3c + d = 34

Si n = 4, on a : 64a + 16b + 4c + d = 70

 

On résout les quatre équations. On trouve : a = 2/3, b = 3/2, c = 5/6, d = 0. Le terme général de la suite est : (4n3 + 9n2 + 5n)/6. Comme on a considéré seulement les rangs pairs, on remplace n par 50 : ce qui donne 87 125.

 

On peut compter 87 125 carrés de toute taille dans un escalier de 100 marches.

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# 4935             9 août 2019

Carrés magiques et cubes

Nous savons qu’il existe des liens entre la somme des cubes de la première et de la troisième ligne dans un carré magique d’ordre 3. Nous allons étudier d’autres liens qui unissent deux carrés magiques par rapport aux cubes.

 

On construit deux carrés magiques au hasard.

 

17

1

12

 

18

23

4

5

10

15

 

1

15

29

8

19

3

 

26

7

12

 

Premier carré

La somme des cubes de la première ligne est : 173 + 13 + 123 = 6642.

La somme des cubes de la troisième ligne est : 83 + 193 + 33 = 7398.

La différence des sommes est 756.

 

Deuxième carré

La somme des cubes de la première ligne est : 183 + 233 + 43 = 18 063.

La somme des cubes de la troisième ligne est : 263 + 73 + 123 = 19 647.

La différence des sommes est 1584.

 

Pour qu’on puisse associer des sommes de cubes entre elles, il faut que les différences des sommes soient égales. Ce n’est pas le cas dans cet exemple puisque la différence est 756 d’une part, et 1584 d’autre part.

 

Pour avoir les mêmes différences, il est nécessaire qu’un carré magique soit issu l’un de l’autre par l’addition ou la soustraction de ses éléments.

 

Par addition

Construisons un premier carré magique, celui de gauche. Additionnons 9 à chacun des éléments de ce carré. On obtient un second carré magique.

 

10

2

9

 

19

11

18

6

7

8

 

15

16

17

5

12

4

 

14

21

13

 

Premier carré

La somme des cubes de la première ligne est : 103 + 23 + 93 = 1737.

La somme des cubes de la troisième ligne est : 53 + 123 + 43 = 1917.

La différence des sommes est 180.

 

Deuxième carré

La somme des cubes de la première ligne est : 193 + 113 + 183 = 14 022.

La somme des cubes de la troisième ligne est : 143 + 213 + 133 = 14 202.

La différence des sommes est 180.

 

Soit A1, la première ligne du premier carré, A3 la troisième ligne du premier carré, B1 la première ligne du deuxième carré, B3 la troisième ligne du deuxième carré. Comme la différence de sommes des cubes sont identiques dans les deux carrés, on peut écrire : A1 – A3 = B1 – B3. Ce qui revient à : A1 + B3 = A3 + B1.

 

On peut écrire :

103 + 23 + 93 + 143 + 213 + 133 = 193 + 113 + 183 + 53 + 123 + 43 = 15 939.

 

En ordre, on a :

23 + 93 + 103 + 133 + 143 + 213 = 43 + 53 + 113 + 123 + 183 + 193 = 15 939.

 

La somme des cubes des éléments de la première ligne d’un premier carré magique d’ordre 3 à laquelle on additionne la somme des cubes des éléments de la troisième ligne d’un deuxième carré dont les termes sont augmentés d’un même nombre est égale à la somme des cubes des éléments de la première ligne du deuxième carré à laquelle on additionne la somme des cubes des éléments de la troisième ligne du premier carré.

 

Cette proposition est vraie aussi pour les colonnes. On peut écrire :

103 + 63 + 53 + 183 + 173 + 133 = 93 + 83 + 43 + 193 + 153 + 143 = 14 283.

 

En ordre, on a :

53 + 63 + 103 + 133 + 173 + 183 = 43 + 83 + 93 + 143 + 153 + 193 = 14 283.

 

Par soustraction

Dans le cas précédent, on pourrait soustraire 9 à chacun des éléments du deuxième carré. On obtiendrait le premier carré. Il s’agit donc d’une situation identique.

 

Justification

Lorsqu’on additionne ou soustrait un même nombre à chacun des éléments d’un carré magique, on obtient un second carré magique. Certaines propriétés ne changent pas.

• On a la même raison sur chacune des deux diagonales.

• On a la même différence entre l’élément central de la première ligne et celui de la troisième ligne.

 

Dans les deux carrés magiques précédents, la raison d’une diagonale est 3, la raison de l’autre diagonale est 2, puis la différence entre l’élément central de la première ligne et celui de la troisième ligne est 10. Il s’ensuit que la différence des sommes de cubes de la première et de la troisième ligne est identique dans chaque carré magique : ce qui permet d’établir une identité.

 

Autres identités de cubes

On compose un carré magique d’ordre 3. On forme un second carré magique en soustrayant chacun de ses éléments d’un même nombre, soit de 32 dans ce cas.

 

13

1

10

 

19

31

22

5

8

11

 

27

24

21

6

15

3

 

26

17

29

 

La somme des cubes de la première ligne (ou colonne) des deux carrés magiques est égale à la somme des cubes de la troisième ligne (ou colonne) des mêmes carrés.

 

On peut écrire :

Lignes : 133 + 13 + 103 + 193 + 313 + 223 = 63 + 153 + 33 + 263 + 173 + 293 = 50 496.

En ordre, on a : 13 + 103 + 133 + 193 + 223 + 313 = 33 + 63 + 153 + 173 + 263 + 293 = 50 496.

 

Colonnes : 133 + 53 + 63 + 193 + 273 + 263 = 103 + 113 + 33 + 223 + 213 + 293 = 46 656.

En ordre, on a : 53 + 63 + 133 + 193 + 263 + 273 = 33 + 103 + 113 + 213 + 223 + 293 = 46 656.

 

Les mêmes nombres forment des identités avec les puissances 1 et 2.

On a : 1 + 10 + 13 + 19 + 22 + 31 = 3 + 6 + 15 + 17 + 26 + 29 = 96.

On a : 12 + 102 + 132 + 192 + 222 + 312 = 32 + 62 + 152 + 172 + 262 + 292 = 2076.

 

On a : 5 + 6 + 13 + 19 + 26 + 27 = 3 + 10 + 11 + 21 + 22 + 29 = 96.

On a : 52 + 62 + 132 + 192 + 262 + 272 = 32 + 102 + 112 + 212 + 222 + 292 = 1996.

 

Conclusion

Avec des carrés magiques, on peut former des identités de puissances 1, 2 et 3 comportant les mêmes nombres.

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# 4905             18 juin 2019

Propositions sur les cubes

La somme des carrés des éléments de la première ligne d’un carré magique d’ordre 3 est égale à la somme des carrés des éléments de la troisième ligne. Qu’en est-il si on élève chacun de ces éléments au cube ? La somme des cubes des éléments d’une ligne est-elle égale à la somme des éléments d’une autre ligne ?

 

Somme des cubes

Soit le carré magique suivant :

 

13

4

10

6

9

12

8

14

5

 

On fait la somme des cubes de la première ligne : 133 + 43 + 103 = 3261.

On fait la somme des cubes de la troisième ligne : 83 + 143 + 53 = 3381.

 

Les deux sommes ne sont pas égales. Leur différence est 120.

 

On multiplie les éléments de la première ligne : 13 × 4 × 10 = 520.

On multiplie les éléments de la troisième ligne : 8 × 14 × 5 = 560.

 

Les deux produits ne sont pas égaux. Leur différence est 40, soit le tiers de 120. Pour avoir une identité, on doit multiplier ces produits par 3 et les soustraire à la somme des cubes de la même rangée. On doit faire :

3261 – 3 × 520 = 1701

3381 – 3 × 560 = 1701

 

On peut écrire : 133 + 43 + 103 – 3(13 × 4 × 10) = 83 + 143 + 53 – 3(8 × 14 × 5) = 1701.

 

Justification

Cette identité est-elle vraie dans tous les carrés magiques d’ordre 3 ?

 

Procédons par induction mathématique. On additionne 1 à chacun des éléments du carré magique précédent. Si l’identité est vraie, elle sera vraie pour tous les carrés magiques. Le nouveau carré est :

 

14

5

11

7

10

13

9

15

6

 

La somme des cubes de la première ligne est : 143 + 53 + 113 = 4200.

La somme des cubes de la troisième ligne est : 93 + 153 + 63 = 4320.

 

La différence entre les deux sommes est 120.

 

On multiplie les éléments de la première ligne : 14 × 5 × 11 = 770.

On multiplie les éléments de la troisième ligne : 9 × 15 × 6 = 810.

La différence entre les produits est 40, soit le tiers de 120.

 

On peut donc écrire :

143 + 53 + 113 – 3(14 × 5 × 11) = 93 + 153 + 63 – 3(9 × 15 × 6) = 1890.

 

L’identité est vraie dans ce cas. Donc, elle est vraie pour tous les carrés magiques d’ordre 3.

 

De façon générale, on peut écrire :

a3 + b3 + c3 – 3abc = d3 + e3 + f3 – 3def où les lettres appartiennent aux lignes 1 et 3 d’un carré magique d’ordre 3.

 

On peut tirer la proposition suivante : La somme des cubes des éléments de la première ligne d’un carré magique d’ordre 3, à laquelle on retranche trois fois le produit de ses éléments, est égale à la somme des cubes des éléments de la troisième ligne, à laquelle on retranche trois fois le produit de ses éléments.

 

Cette proposition est aussi vraie pour la première et la troisième colonne. En effet, si on fait faire une rotation de 90 degrés au carré, les lignes deviennent les colonnes et réciproquement.

 

On peut le vérifier pour les colonnes à partir du carré magique précédent : 143 + 73 + 93 – 3(14 × 7 × 9) = 113 + 133 + 63 – 3(11 × 13 × 6) = 1170.

 

 

Différence de deux sommes de cubes

On peut trouver la différence entre la somme des cubes de la première ligne et de la troisième ligne sans trouver les cubes.

 

On multiplie par 3 les résultats suivants :

• la raison (différence entre deux éléments voisins) d’une diagonale

• la raison de l’autre diagonale

• la différence entre l’élément central de la première ligne et celui de la troisième ligne.

 

Prenons ce carré magique :

 

8

11

17

21

12

3

7

13

16

 

Pour trouver la différence, on fait : (83 + 113 + 173) – (73 + 133 + 163) = 3 × 4 × 5 × 2 = 120. La différence des deux sommes est 120.

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# 4865             30 mai 2019

Magie d’ordre 3 et carrés

Nous allons appliquer certaines propriétés des carrés magiques d’ordre 3 afin de former des identités de carrés.

 

Proposition 1. Dans un carré magique d’ordre 3, la somme des carrés des éléments de la première ligne (ou colonne) est égale à la somme des carrés des éléments de la troisième ligne (ou colonne). Voici un carré magique :

 

8

1

6

3

5

7

4

9

2

 

On peut écrire pour les lignes : 12 + 62 + 82 = 22 + 42 + 92 = 101.

 

Montrons que cette proposition est vraie dans tous les carrés magiques d’ordre 3.

 

Prenons un carré magique généralisé :

 

x

-x y

y

-x + y

0

x y

-y

x + y

-x

 

La somme des éléments dans chaque ligne, chaque colonne et chaque diagonale est la même, soit 0.

 

En élevant au carré les éléments de la première ligne, on a : x2 + (-x – y)2 + y2 = x2 + x2 + 2xy + y2 + y2 = 2x2 + 2xy + 2y2.

 

En élevant au carré les éléments de la troisième ligne, on a : (-y)2 + (x + y)2 + (-x)2 = y2 + x2 + 2xy + y2 + x2 = 2x2 + 2xy + 2y2.

 

Les deux résultats sont égaux. La proposition est vraie pour les lignes. On peut faire les mêmes calculs pour les colonnes. On a alors pour le carré magique du début : 32 + 42 + 82 = 22 + 62 + 72 = 89.

 

Proposition 2. Dans un carré magique d’ordre 3, la somme des carrés des éléments de la deuxième ligne et de la deuxième colonne est égale à la somme des carrés des éléments d’une des lignes (première ou troisième) et d’une des colonnes (première ou troisième).

 

À partir du carré magique du début, on peut écrire :

12 + 52 + 92 + 32 + 52 + 72 = 190

82 + 12 + 62 + 82 + 32 + 42 = 190

 

En biffant de part et d’autre les termes identiques des deux identités, on obtient :

52 + 52 + 72 + 92 = 42 + 62 + 82 + 82= 180.

 

On peut représenter cette identité en colorant les cases et en soulignant le nombre qui apparaît deux fois.

 

8

1

6

3

5

7

4

9

2

 

En appliquant la même règle de façon symétrique, on peut écrire :

22 + 22 + 42 + 62 = 12 + 32 + 52 + 52 = 60.

 

Proposition 3. Dans un carré magique d’ordre 3, la somme des carrés des éléments de la ligne et de la colonne de rang 1 est égale à la somme des carrés des éléments de la ligne et de la colonne de rang 3.

 

On peut écrire :

82 + 12 + 62 + 82 + 32 + 42 = 190

42 + 92 + 22 + 62 + 72 + 22 = 190

 

En biffant de part et d’autre les termes identiques des deux identités, on obtient :

12 + 32 + 82 + 82 = 22 + 22 + 72 + 92= 138.

 

On peut représenter cette identité en colorant les cases et en soulignant le nombre qui apparaît deux fois.

 

8

1

6

3

5

7

4

9

2

 

En appliquant la même règle dans les deux autres coins, on peut écrire :

12 + 62 + 62 + 72 = 32 + 42 + 42 + 92 = 122.

 

 

Proposition 4. La somme des carrés des éléments de la première ligne (ou colonne) de deux carrés magiques quelconques est égale à somme des carrés des éléments de la troisième ligne (ou colonne) de ces carrés magiques.

 

8

1

6

 

11

16

15

3

5

7

 

18

14

10

4

9

2

 

13

12

17

 

L’identité est : 12 + 62 + 82 + 112 + 152 + 162 = 42 + 92 + 22 + 132 + 122 + 172 = 703.

 

On pourrait faire de même avec les colonnes. De plus, on pourrait ajouter autant de carrés magiques que l’on veut et produire des identités. Par exemple, le prochain carré magique pourrait contenir les entiers de 19 à 27. Ce qui permettrait d’avoir des entiers différents.

 

Proposition 5. Quand on additionne ou soustrait un même nombre à chacun des éléments d’un carré magique, le carré conserve toutes les propriétés relatives à la somme des carrés.

 

Prenons le dernier carré magique ci-haut. Soustrayons 8 à chacun des éléments. On obtient :

 

3

8

7

10

6

2

5

4

9

 

Par exemple, on peut écrire : 32 + 72 + 82 = 42 + 52 + 92 = 122.

 

On peut additionner successivement 1. On aura :

42 + 82 + 92 = 52 + 62 + 102 = 161

52 + 92 + 102 = 62 + 72 + 112 = 206

 

Il existe d’autres propriétés par rapport aux carrés dans les carrés magiques d’ordre 3. Je vous encourage à en trouver.

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# 4835          12 mai 2019

Propriétés du calendrier

Le calendrier porte en lui de nombreuses propriétés mathématiques. Voici une feuille d’un mois de calendrier et quelques propriétés relatives à cette feuille :

 

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

 

 

 

 

• Le reste de la division par 7 de tout élément est indiqué en haut de sa colonne.

 

• Tous les multiples de 3, sauf 27 le cube de 3, apparaissent dans deux diagonales.

 

• Un cavalier peut atteindre successivement les cases dont les nombres sont des multiples de 5 et revenir au point de départ : 5, 10, 15, 30, 25, 20, 5.

 

• Tous les multiples de 6 sont sur une même diagonale.

 

• La somme des éléments sur chaque ligne comportant 7 éléments est égale à 7 fois l’élément central.

 

• La somme des éléments dans chaque colonne comportant 5 éléments est égale à 5 fois l’élément central.

 

• Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments extrêmes de chaque diagonale est égale à 2 fois le terme central.

 

• Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments des quatre coins est égale à 4 fois l’élément central.

 

• Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments du contour est égale à 8 fois l’élément central.

 

• Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments centraux des lignes et des colonnes autres qu’au milieu est égale à 4 fois l’élément central.

 

• Dans un carré 3 × 5, la somme des éléments centraux (en gris) des lignes et des colonnes est égale à 4 fois l’élément central. Il en est ainsi pour les autres couleurs.

 

1

2

3

8

9

10

15

16

17

22

23

24

29

30

31

 

• Dans un carré 4 × 4, la somme des éléments extrêmes d’une diagonale est égale à la somme des deux éléments de l’autre diagonale.

 

• À partir des éléments d’un carré 3 × 3, (carré de gauche), on peut composer un carré magique 3 × 3 (carré de droite).

 

9

10

11

 

24

9

18

16

17

18

 

11

17

23

23

24

25

 

16

25

10

 

L’élément central est le même dans les deux cas.

 

• À partir des éléments d’un carré 4 × 4, (carré de gauche), on peut composer un carré magique 4 × 4 (carré de droite) en intervertissant les éléments des deux diagonales.

 

7

8

9

10

 

31

8

9

28

14

15

16

17

 

14

23

22

17

21

22

23

24

 

21

16

15

24

28

29

30

31

 

10

29

30

7

 

• Comme on l’a expliqué dans un autre article, on peut tirer des identités de sommes de carrés à partir d’un segment de huit cases.

 

2

3

4

5

9

10

11

12

On peut écrire :

22 + 52 + 102 + 112 = 250

32 + 42 + 92 + 122 = 250

 

À votre tour de trouver d’autres propriétés. Il y en a beaucoup.

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# 4810          27 avril 2019

Identités de cubes

À première vue, il ne semble pas évident de trouver des identités comportant seulement des cubes. Nous allons expliquer une technique qui permet d’en trouver une grande quantité sans avoir à élever au cube, si ce n’est que pour la vérification.

 

Identité de 12 cubes

1. On écrit une identité de six nombres telle que, chaque nombre une fois élevé au carré, donne une nouvelle identité.

2. Dans l’identité, on choisit un nombre supérieur au plus grand, ordinairement le successeur du plus grand.

3. On prend chaque nombre de l’identité. On soustrait du nombre choisi et on additionne au nombre choisi.

4. On vérifie si l’identité est vraie.

5. Au choix, on met les nombres en ordre.

6. On écrit l’exposant 3 à chaque nombre. On a une identité de sommes de 12 cubes.

 

Par exemple, on choisit : 5 + 6 + 10 = 4 + 8 + 9, car 52 + 62 + 102 = 42 + 82 + 92 = 161.

On opère avec le nombre 11. On fait : 11 – 5 = 6, 11 + 5 = 16, 11 – 6 = 5, 11 + 6 = 17, etc. On peut écrire : 6 + 16 + 5 + 17 + 1 + 21 = 7 + 15 + 3 + 19 + 2 + 20 = 66.

En ordre, on a : 1 + 5 + 6 + 16 + 17 + 21 = 2 + 3 + 7 + 15 + 19 + 20.

On écrit : 13 + 53 + 63 + 163 + 173 + 213 = 23 + 33 + 73 + 153 + 193 + 203 = 18 612 (A1)

 

On a bien une identité de sommes de 12 cubes.

 

Identité de 24 cubes

Partons de la dernière identité et choisissons 22. On opère avec 22 comme on l’a fait précédemment : soustraction et addition.

 

Pour le premier membre de l’identité, on a :

213 + 233 + 173 + 273 + 163 + 283 + 63 + 383 + 53 + 393 + 13 + 433 = 266 112

 

Pour le second membre de l’identité, on a :

203 + 243 + 193 + 253 + 153 + 293 + 73 + 373 + 33 + 413 + 23 + 423 = 266 112

 

En ordre, on a :

13 + 53 + 63 + 163 + 173 + 213 + 233 + 273 + 283 + 383 + 393 + 433 = 23 + 33 + 73 + 153 + 193 + 203 + 243 + 253 + 293 + 373 + 413 + 423 = 266 112 (B1)

 

Les sommes des six premiers cubes de chaque membre de l’identité B1 sont égales à un même nombre, soit 18 612. Cette identité est la même que précédemment, soit :

13 + 53 + 63 + 163 + 173 + 213 = 23 + 33 + 73 + 153 + 193 + 203 = 18 612

 

Les sommes des six derniers cubes de chaque membre de l’identité sont égales à un autre même nombre, soit 247 500. On peut donc écrire une autre identité de 12 cubes :

 

233 + 273 + 283 + 383 + 393 + 433 = 243 + 253 + 293 + 373 + 413 + 423 = 247 500 (C1)

 

Addition de termes

Plus encore. Si on additionne un même nombre à chacun des éléments des identités A1, B1 et C1, on a d’autres identités. Additionnons 1. On obtient :

 

23 + 63 + 73 + 173 + 183 + 223 = 33 + 43 + 83 + 163 + 203 + 213 = 21 960 (A2)

 

23 + 63 + 73 + 173 + 183 + 223 + 243 + 283 + 293 + 393 + 403 + 443 = 33 + 43 + 83 + 163 + 203 + 213 + 253 + 263 + 303 + 383 + 423 + 433 = 290 628 (B2)

 

243 + 283 + 293 + 393 + 403 + 443 = 253 + 263 + 303 + 383 + 423 + 433 = 268 668 (C2)

 

Passons aux carrés

Fait intéressant. Si on remplace l’exposant 3 par 2 dans chacune des identités A1, B1 et C1, on a encore des identités. On peut écrire :

 

12 + 52 + 62 + 162 + 172 + 212 = 22 + 32 + 72 + 152 + 192 + 202 = 1048 (A3)

 

12 + 52 + 62 + 162 + 172 + 212 + 232 + 272 + 282 + 382 + 392 + 432 = 22 + 32 + 72 + 152 + 192 + 202 + 242 + 252 + 292 + 372 + 412 + 422 = 7904 (B3)

 

232 + 272 + 282 + 382 + 392 + 432 = 242 + 252 + 292 + 372 + 412 + 422 = 6856 (C3)

 

Assez spécial. On peut disséquer l’identité B3 en quatre parties :

12 + 52 + 62 = 22 + 32 + 72 = 62

162 + 172 + 212 = 152 + 192 + 202 = 986

232 + 272 + 282 = 242 + 252 + 292 = 2042

382 + 392 + 432 = 372 + 412 + 422 = 4814

 

On peut associer des identités deux à deux pour trouver de nouvelles identités. Ainsi, on peut avoir :

12 + 52 + 62 + 152 + 192 + 202 = 22 + 32 + 72 + 162 + 172 + 212 = 1048

 

La technique qui a été expliquée peut engendrer un nombre incalculable d’identités de sommes de carrés et de cubes. Je vous suggère cinq identités de départ pour que vous puissiez trouver d’autres identités et ainsi réaliser par vous-même la richesse de cette technique.

 

2 + 9 + 10 = 4 + 5 + 12

4 + 8 + 9 = 5 + 6 + 10

1 + 7 + 10 = 2 + 5 + 11

2 + 7 + 9 = 3 + 5 + 10

3 + 9 + 12 = 4 + 7 + 13

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# 4785          12 avril 2019

Carrés dans le calendrier

À première vue, on ne voit pas de liens entre le calendrier et les carrés. Pourtant, il est possible de trouver des identités de sommes de carrés à partir du calendrier.

 

Commençons par délimiter une grille carrée 4 × 4 dans une feuille de calendrier comme ci-après.

 

2

3

4

5

9

10

11

12

16

17

18

19

23

24

25

26

 

1. On peut obtenir une identité respectivement de sommes de quatre carrés en prenant dans la grille ci-après les nombres dont les cases sont bleues d’une part et rouges d’autre part. On élève au carré chacun de ces nombres.

 

2

3

4

5

9

10

11

12

16

17

18

19

23

24

25

26

 

On peut écrire : 22 + 52 + 102 + 112 = 32 + 42 + 92 + 122 = 250. De plus, 2 + 5 + 10 + 11 = 3 + 4 + 9 + 12 = 28.

 

2. On considère la deuxième et la troisième ligne.

 

2

3

4

5

9

10

11

12

16

17

18

19

23

24

25

26

 

On peut écrire : 92 + 122 + 172 + 182 = 102 + 112 + 162 + 192 = 838. De plus, 9 + 12 + 17 + 18 = 10 + 11 + 16 + 19 = 56.

 

3. On considère la troisième et la quatrième ligne.

 

2

3

4

5

9

10

11

12

16

17

18

19

23

24

25

26

 

On peut écrire : 162 + 192 + 242 + 252 = 172 + 182 + 232 + 262 = 1818. De plus, 16 + 19 + 24 + 25 = 17 + 18 + 23 + 26 = 84.

 

4. On peut trouver d’autres identités en considérant d’autres paires de lignes ou les colonnes.

 

5. On peut s’inspirer du calendrier en choisissant d’abord quatre nombres en progression arithmétique, puis en leur additionnant un même nombre. On procède alors comme précédemment. Voici un exemple où on additionne 2 à la première ligne :

 

3

7

11

15

5

9

13

17

 

On peut écrire : 32 + 92 + 132 + 152 = 52 + 72 + 112 + 172 = 484. Par hasard, 484 est un carré, soit celui de 22. On a donc :

32 + 92 + 132 + 152 = 222

52 + 72 + 112 + 172 = 222

 

6. On peut soustraire ou additionner un certain nombre à la base de chaque élément de toutes les identités de cet article. On obtient ainsi d’autres identités.

 

Si on soustrait 2 aux identités précédentes, on obtient :

12 + 72 + 112 + 132 = 340

32 + 52 + 92 + 152 = 340

 

Si on additionne 2 aux identités du numéro 5, on obtient :

52 + 112 + 152 + 172 = 660

72 + 92 + 132 + 192 = 660

 

7. On peut ajouter un chiffre au début ou à la fin.

 

Si on ajoute 2 au début des éléments des deux dernières identités et 20 lorsqu’il y a un seul chiffre, on obtient :

2052 + 2112 + 2152 + 2172 = 179 860

2072 + 2092 + 2132 + 2192 = 179 860

 

Si on ajoute 4 comme unité aux deux dernières identités du numéro 6, on obtient :

542 + 1142 + 1542 + 1742 = 69 904

742 + 942 + 1342 + 1942 = 69 904

 

8. On pourrait additionner ou soustraire n’importe lequel nombre. Additionnons 1,4 aux deux dernières identités du numéro 6. On obtient :

6,42 + 12,42 + 16,42 + 18,42 = 802,24

8,42 + 10,42 + 14,42 + 20,42 = 802,24

 

On voit que le calendrier peut être riche en identités de carrés.

 

Problème. Trouvez une identité de deux sommes de quatre carrés en utilisant chacun des nombres de 1 à 8.

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# 4755          24 mars 2019

Carrés de Diophante

Diophante d’Alexandrie, un mathématicien de langue grecque, vécut au 3e siècle. Il s’intéressa à de nombreux problèmes d’arithmétique. Nous allons vous présenter un de ses énoncés. Après avoir expliqué sa teneur, nous tenterons d’appliquer cette notion plus largement.

 

L’énoncé  de Diophante peut se lire comme suit : Le produit de deux entiers dont chacun est la somme de deux carrés est égale à la somme de deux carrés de deux façons.

 

Soit a2 + b2 = m1 et c2 + d2 = m2, on peut écrire les deux identités suivantes :

(a² + b²)(c² + d²) = (ac + bd)² + (ad - bc)²

(a² + b²)(c² + d²) = (ac - bd)² + (ad + bc)²

 

Par exemple, on peut écrire :

12 + 22 = 5

12 + 42 = 17

 

On a là deux entiers 5 et 17 qui sont chacun une somme de deux carrés. D’après Diophante, le produit de 5 et de 17, soit 85, est la somme de deux carrés de deux façons. Pour les trouver, on fait :

(ac + bd)² + (ad - bc)² = (1 × 1 + 2 × 4)2 + (1 × 4 – 2 × 1)2 = 92 + 22

(ac – bd)² + (ad + bc)² = = (1 × 1 – 2 × 4)2 + (1 × 4 + 2 × 1)2 = -72 + 62 = 72 + 62

 

On peut se servir de ce schéma pour trouver les carrés.

 

Bref, on a les deux égalités suivantes :

92 + 22 = 85

72 + 62 = 85

 

Trois façons

Pourrait-on trouver un produit qui serait la somme de deux carrés de trois façons ?

 

À titre d’exemple, prenons trois sommes de deux carrés.

12 + 22 = 5

22 + 32 = 13

22 + 42 = 20

 

On fait : 5 × 13 × 20 = 1300.

 

À ma connaissance, il n’existe pas d’identités qui nous permettraient de résoudre le problème. On adapte donc les identités de Diophante. On choisit d’abord deux égalités et on les multiplie selon les règles établies. Avec les résultats, on fait de même avec la troisième égalité.

 

Avec 12 + 22 = 5 et 22 + 32 = 13, on trouve 82 + 12 = 65 et 42 + 72 = 65.

Avec 82 + 12 = 65 et 22 + 42 = 20, on trouve 202 + 302 = 1300 et 122 + 342 = 1300.

Avec 42 + 72 = 65 et 22 + 42 = 20, on trouve 362 + 22 = 1300 et 202 + 302 = 1300.

 

Bref, 1300 peut s’écrire d’au moins trois façons :

202 + 302 = 1300

122 + 342 = 1300

362 + 22 = 1300

 

Même si on a trois sommes, il peut arriver des cas où on ne peut pas écrire un nombre de trois façons.

 

Quatre façons

Voici un cas où, à partir de trois sommes, on peut trouver quatre façons d’écrire un nombre en une somme de deux carrés :

 

12 + 22 = 5

22 + 32 = 13

12 + 42 = 17

 

On a : 5 × 13 × 17 = 1105.

 

Avec 12 + 22 = 5 et 22 + 32 = 13, on trouve 82 + 12 = 65 et 42 + 72 = 65.

Avec 82 + 12 = 65 et 12 + 42 = 17, on trouve 122 + 312 = 1105 et 42 + 332 = 1105.

Avec 42 + 72 = 65 et 12 + 42 = 17, on trouve 322 + 92 = 1105 et 242 + 232 = 1105.

 

Bref, 1105 peut s’écrire d’au moins quatre façons :

122 + 312 = 1105

42 + 332 = 1105

322 + 92 = 1105

242 + 232 = 1105

 

Cinq façons

On peut trouver cinq façons d’écrire un nombre en une somme de deux carrés à partir de quatre sommes :

12 + 22 = 5

12 + 22 = 5

22 + 32 = 13

32 + 42 = 25

 

On a : 5 × 5 × 13 × 25 = 8125.

 

Avec 12 + 22 = 5 et 22 + 32 = 13, on trouve 82 + 12 = 65 et 42 + 72 = 65.

Avec 82 + 12 = 65 et 32 + 42 = 25, on trouve 282 + 292 = 1625 et 202 + 352 = 1625.

Avec 42 + 72 = 65 et 32 + 42 = 25, on trouve 402 + 52 = 1625 et 162 + 372 = 1625.

 

Avec 282 + 292 = 1625 et 12 + 22 = 5, on trouve 862 + 272 = 8125 et 302 + 852 = 8125.

Avec 202 + 352 = 1625 et 12 + 22 = 5, on trouve 902 + 52 = 8125 et 502 + 752 = 8125.

 

Avec 22 + 32 = 13 et 32 + 42 = 25, on trouve 182 + 12 = 325 et 62 + 172 = 325.

Avec 182 + 12 = 325 et 32 + 42 = 25, on trouve 582 + 692 = 8125 et 502 + 752 = 8125.

Avec 62 + 172 = 325 et 32 + 42 = 25, on trouve 862 + 272 = 8125 et 502 + 752 = 8125.

 

Bref, 8125 peut s’écrire d’au moins cinq façons :

862 + 272 = 8125

302 + 852 = 8125

902 + 52 = 8125

502 + 752 = 8125

582 + 692 = 8125

 

Six façons

On peut trouver six façons d’écrire un nombre en une somme de deux carrés à partir de quatre sommes :

12 + 22 = 5

12 + 22 = 5

22 + 32 = 13

12 + 42 = 17

 

On a : 5 × 5 × 13 × 17 = 5525.

 

On trouve que 5525 peut s’écrire d’au moins six façons :

502 + 552 = 5525

622 + 412 = 5525

702 + 252 = 5525

712 + 222 = 5525

732 + 142 = 5525

742 + 72 = 5525

 

À partir d’un nombre

Combien de sommes de carrés peut-on trouver pour un entier donné ?

 

On décompose d’abord l’entier en un produit le plus possible de nombres premiers. Si c’est possible, on exprime ces nombres en la somme de deux carrés d’autant de façons qu’il est possible.

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# 4725          6 mars 2019

Une table de carrés

Nous allons indiquer une technique pour trouver des identités de carrés. On commence par établir une table dans laquelle on retrouve, par exemple, les carrés de 1 à 14 additionnés deux à deux.

 

 

12

22

32

42

52

62

72

82

92

102

112

122

132

142

12

2

5

10

17

26

37

50

65

82

101

122

145

170

197

22

 

8

13

20

29

40

53

68

85

104

125

148

173

200

32

 

 

18

25

34

45

58

73

90

109

130

153

178

205

42

 

 

 

32

41

52

65

80

97

116

137

160

185

212

52

 

 

 

 

50

61

74

89

106

125

146

169

194

221

62

 

 

 

 

 

72

85

100

117

136

157

180

205

232

72

 

 

 

 

 

 

98

113

130

149

170

193

218

245

82

 

 

 

 

 

 

 

128

145

164

185

208

233

260

92

 

 

 

 

 

 

 

 

162

181

202

225

250

277

102

 

 

 

 

 

 

 

 

 

200

221

244

269

296

112

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

242

265

290

317

122

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

288

313

340

132

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

338

365

142

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

392

 

Avec les nombres qui apparaissent dans la table, on écrit des identités comportant autant de termes que l’on veut. Sous cette identité, on écrit les deux carrés qu’on trouve en abscisse et en ordonnée.

 

Par exemple, on écrit 25 + 100 = 125. Sous le 25, on trouve 32 + 42. Sous le 100, on trouve 62 + 82. Sous le 125, on trouve 52 + 102. Cela donne :

32 + 42 + 62 + 82 = 52 + 102.

 

Au besoin, on biffe tout terme identique qui apparaît dans les deux membres de l’identité.

 

Voici d’autres exemples :

1. On écrit : 25 + 149 = 29 + 145 = 174

Cela donne : 32 + 42 + 72 + 102 = 22 + 52 + 82 + 92 = 174

 

2. On écrit : 61 + 193 = 73 + 181 = 254

Cela donne : 52 + 62 + 72 + 122 = 32 + 82 + 92 + 102 = 254

 

3. On écrit : 50 + 260 = 20 + 290 = 310

Cela donne : 12 + 72 + 82 + 142 = 22 + 42 + 112 + 132 = 310 (A)

 

4. On écrit : 125 + 185 = 130 + 180 = 310

Cela donne : 52 + 102 + 82 + 112 = 72 + 92 + 62 + 122 = 310

 

5. On écrit : 90 + 113 + 122 = 61 + 116 + 148 = 325

Cela donne : 32 + 92 + 72 + 82 + 12 + 112 = 52 + 62 + 42 + 102 + 22 + 122 = 325.

En ordre, on a : 12 + 32 + 72 + 82 + 92 + 112 = 22 + 42 + 52 + 62 + 102 + 122 = 325.

 

Dans cette dernière identité, on a tous les entiers de 1 à 12.

 

Chaque identité demeure vraie si on enlève l’exposant 2. Par exemple, pour la dernière, on peut écrire :

1 + 3 + 7 + 8 + 9 + 11 = 2 + 4 + 5 + 6 + 10 + 12 = 39

 

Une surprise. On a trouvé que, dans l’identité A, on peut changer les carrés en cubes et que l’identité demeure vraie.

 

On avait :

12 + 72 + 82 + 142 = 22 + 42 + 112 + 132 = 310

 

On peut aussi avoir :

13 + 73 + 83 + 143 = 23 + 43 + 113 + 133 = 3600

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# 4700          21 février 2019

Élucubrations sur 10 chiffres

On doit composer trois nombres de trois chiffres avec neuf des 10 chiffres (0 à 9) pris une seule fois.

 

Problème 1. Trouvez la plus petite somme.

 

Solution. On peut écrire les chiffres ainsi :

 

1

0

6

2

4

7

3

5

8

 

On ne peut pas placer le 0 dans la colonne des centaines car, par convention, on n’écrit jamais la centaine 0 devant d’autres chiffres. On écrit donc 1, 2 et 3 dans la colonne des centaines, 0, 4 et 5 dans la colonne des dizaines, puis 6, 7 et 8 dans la colonne des unités. On a : 106 + 247 + 358 = 711. La plus petite somme est 711.

 

 

Problème 2. Trouvez la plus grande somme.

 

Solution. On écrit les chiffres ainsi :

 

9

6

3

8

5

2

7

4

1

La plus grande somme est 2556.

 

 

Problème 3. Toutes les sommes sont-elles des multiples de 9 ?

 

Solution. Même si les deux sommes trouvées sont des multiples de 9, il ne faut pas croire que toutes les sommes sont des multiples de 9. En effet, si on choisit chacun des chiffres sauf 2, la somme des chiffres est 43. Comme 43 n’est pas un multiple de 9, la somme des trois nombres ne sera pas un multiple de 9.

 

 

Problème 4. Dans quels cas, les sommes trouvées sont-elles des multiples de 9 ?

 

Solution. La somme des chiffres de 0 à 9 est 45. Si on exclut le 0, la somme des chiffres est encore 45. Si on exclut le 9, la somme des chiffres est 36. Dans les deux cas, les sommes sont divisibles par 9. Ce sont d’ailleurs les deux seuls cas.

 

Si on exclut 0, on peut avoir : 127 + 356 + 489 = 972, un multiple de 9.

Si on exclut 9, on peut avoir : 127 + 356 + 480 = 963, un multiple de 9.

Si on exclut 6, on peut avoir : 127 + 350 + 489 = 966, un non multiple de 9.

 

 

Problème 5. Dans quels cas, les sommes trouvées sont-elles des multiples de 3 ?

 

Solution. La somme des chiffres de 0 à 9 est 45, soit un multiple de 3. Pour avoir une somme qui est un multiple de 3, il faut exclure des multiples de 3, y compris 0. Ce sont 0, 3, 6, 9. Par exemple, si on exclut 3, on peut avoir : 146 + 278 + 590 = 1014. Le nombre 1014 est un multiple de 3.

 

 

Problème 6. Trouvez trois nombres de trois chiffres (0 à 9) dont la somme est 1895. Le chiffre non utilisé n’est pas donné.

 

Solution. La plus petite somme dans une colonne est 3 (0 + 1 + 2). La plus grande somme est 24 (7 + 8 + 9). Disséquons 1895 en unités, dizaines et centaines sans jamais dépasser la somme de 45.

Centaines

Dizaines

Unités

Somme

Manque

18

9

5

32

13

17

19

5

41

4

18

8

15

41

4

 

Les données de la première ligne sont à rejeter car le manque, soit 13, n’est pas un chiffre. Les deux autres lignes permettent chacune au moins une solution dans laquelle il manque le 4.

 

Pour la deuxième ligne, on peut avoir : 182 + 763 + 950 = 1895.

Pour la troisième ligne, on peut avoir : 236 + 758 + 901 = 1895.

 

Appliquez vos connaissances en résolvant les quatre problèmes suivants.

 

Problème 7. Trouvez trois nombres de trois chiffres (0 à 9 sauf 8) dont la somme est 1900 ?

 

Problème 8. Trouvez trois nombres de trois chiffres (0 à 9 sauf un chiffre) dont la somme est 1901 ?

 

Problème 9. Trouvez quatre nombres de deux chiffres (0 à 9, sauf 7 et un autre chiffre) dont la somme est 137.

 

Problème 10. Trouvez quatre nombres de deux chiffres (0 à 9, sauf deux chiffres) dont la somme est 178.

 ..............................

Suggestions de solutions

7. 205 + 764 + 931 = 1900

8. 315 + 604 + 982 = 1901

9. 14 + 20 + 35 + 68 = 137

10. 17 + 23 + 40 + 98 = 178

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# 4670          3 février 2019

Des trios remarquables

Il existe des nombres ou des ensembles de nombres qu’on qualifie de remarquables. Pourquoi ? Ils ont des propriétés qui, une fois réunies, n’existent à peu près que chez eux. C’est le cas des couples de trios que je vais vous présenter.

 

Le plus petit trio est (1, 9, 10). Il est accompagné de (5, 6, 11). Les conditions pour faire partie d’un tel ensemble sont :

1. Le plus petit trio doit contenir un 1.

2. Le plus grand nombre de chaque trio doit être la somme des deux autres.

3. La somme des carrés des éléments des deux trios doit être la même :

12 + 92 + 102 = 52 + 62 + 112 = 182

4. La somme des puissances 4 des éléments des deux trios doit être la même :

14 + 94 + 104 = 54 + 64 + 114 = 16 562

 

Les exigences sont très grandes. Pourtant, un nombre illimité de tels ensembles de trios ont ces propriétés. On peut d’ailleurs les trouver sans trop de calculs.

 

Pour trouver les deux trios d’un tel ensemble de rang n donné, on donne une valeur à n et on procède ainsi :

 

Premier trio

1. On écrit 1.

2. On écrit un élément qui appartient à la suite (7n + 2).

3. On écrit l’élément qui est la somme des deux premiers.

 

Second trio

1. On écrit l’élément qui appartient à la suite (3n + 2).

2. On écrit l’élément qui appartient à la suite (5n + 1).

3. On écrit l’élément qui est la somme des deux premiers.

 

Par exemple, pour trouver le quatrième ensemble de trios, on remplace n par 4. Cet ensemble est composé de (1, 30, 31) et (14, 21, 35). On peut écrire :

12 + 302 + 312 = 142 + 212 + 352 = 1862

14 + 304 + 314 = 144 + 214 + 354 = 1 733 522

 

Les 10 plus petits ensembles de trios sont :

 

(1, 9, 10) et (5, 6, 11)

(1, 16, 17) et (8, 11, 19)

(1, 23, 24) et (11, 16, 27)

(1, 30, 31) et (14, 21, 35)

(1, 37, 38) et (17, 26, 43)

(1, 44, 45) et (20, 31, 51)

(1, 51, 52) et (23, 36, 59)

(1, 58, 59) et (26, 41, 67)

(1, 65, 66) et (29, 46, 75)

(1, 72, 73) et (32, 51, 83)

 

De par leur composition, ces ensembles sont spéciaux, mais ce qu’ils engendrent est encore plus extraordinaire. En effet, on peut composer des identités surprenantes à partir de ces ensembles.

 

Prenons le quatrième ensemble : (1, 30, 31) et (14, 21, 35). Choisissons un opérateur. En réalité, on pourrait choisir n’importe lequel nombre. Toutefois, on se contente de choisir le nombre consécutif au plus grand de l’ensemble. Comme 35 est le plus grand dans les trios, on prend 36 dans ce cas. On soustrait de 36 et on additionne 36 à chaque élément. On écrira :

35 + 37 + 5 + 66 + 6 + 67 = 22 + 50 + 15 + 57 + 1 + 71

 

On met en ordre les nombres.

5 + 6 + 35 + 37 + 66 + 67 = 1 + 15 + 22 + 50 + 57 + 71 = 216 (A)

 

En élevant chaque nombre au carré, on a une autre identité.

52 + 62 + 352 + 372 + 662 + 672 = 12 + 152 + 222 + 502 + 572 + 712 = 11 500

 

On peut additionner n’importe lequel nombre à chaque élément de cette dernière identité. En additionnant 5, on a une autre identité.

102 + 112 + 402 + 422 + 712 + 722 = 62 + 202 + 272 + 552 + 622 + 762 = 13 810

 

En élevant chaque nombre de l’identité A au cube, on a une autre identité.

53 + 63 + 353 + 373 + 663 + 673 = 13 + 153 + 223 + 503 + 573 + 713 = 682 128

 

On peut additionner n’importe lequel nombre à chaque élément de cette dernière identité. En additionnant 4, on a une autre identité.

93 + 103 + 393 + 413 + 703 + 713 = 53 + 193 + 263 + 543 + 613 + 753 = 830 880

 

En élevant chaque nombre de l’identité A à la puissance 4, on a une autre identité.

54 + 64 + 354 + 374 + 664 + 674 = 14 + 154 + 224 + 504 + 574 + 714 = 42 502 564

 

On peut additionner n’importe lequel nombre à chaque élément de cette dernière identité. En additionnant 3, on a une autre identité.

84 + 94 + 384 + 404 + 694 + 704 = 44 + 184 + 254 + 534 + 604 + 744 = 51 332 914

 

En élevant chaque nombre de l’identité A à la puissance 5, on a une autre identité.

55 + 65 + 355 + 375 + 665 + 675 = 15 + 155 + 225 + 505 + 575 + 715 = 2 724 334 416

 

On peut additionner n’importe lequel nombre à chaque élément de cette dernière identité. En additionnant 2, on a une autre identité.

75 + 85 + 375 + 395 + 685 + 695 = 35 + 175 + 245 + 525 + 595 + 735 = 3 177 582 648

 

Sans que je puisse le démontrer, j’émets l’hypothèse que tous les ensembles de trios comme ceux présentés dans le tableau produiront des identités aux degrés de 1 à 5. De plus, si on additionne n’importe quel nombre à chaque identité, on aura d’autres identités.

 

Pourquoi cela arrête-t-il à la puissance 5 ? Je ne le sais pas.

 

N’est-ce pas que de tels trios produisent des résultats remarquables ? On a raison de les qualifier ainsi.

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# 4615          30 décembre 2018

Identités de carrés (1)

Nous indiquons une façon de trouver des identités de carrés comportant les entiers de 1 à n où n est égal ou plus grand que 4. Dans chaque cas, on aura besoin d’un opérateur. On le trouve généralement en additionnant 1 au nombre le plus grand.

 

Nombres de 1 à 4.

L’opérateur est 5. On calcule la différence de carrés de deux entiers dont la somme est 5. On peut écrire : 42 – 12 = 15, 32 – 22 = 5. Avec 5 et 15, une égalité est : 5 + 5 + 5 = 15.

 

Pour 5, on écrit 3 dans le premier membre et 2 dans le second.

Pour 15, on écrit 4 dans le second membre et 1 dans le premier.

 

On a alors :

32 + 32 + 32 + 12 = 28

22 + 22 + 22 + 42 = 28

On peut écrire : 32 + 32 + 32 + 12 = 22 + 22 + 22 + 42.

 

Nombres de 1 à 5.

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 6. On peut écrire : 52 – 12 = 24, 42 – 22 = 12. On fait : 12 + 12 = 24.

 

On a alors :

42 + 42 + 12 = 33

22 + 22 + 52 = 33

On peut écrire : 42 + 42 + 12 = 22 + 22 + 52.

 

Nombres de 1 à 6.

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 7. On peut écrire : 62 – 12 = 35, 52 – 22 = 21, 42 – 32 = 7. Voici deux exemples :

 

a) 7 + 7 + 21 = 35

42 + 42 + 52 + 12 = 58

32 + 32 + 22 + 62 = 58

On peut écrire : 42 + 42 + 52 + 12 = 32 + 32 + 22 + 62.

 

b) 7 + 35 = 21 + 21

42 + 62 + 22 + 22 = 60

32 + 12 + 52 + 52 = 60

On peut écrire : 42 + 62 + 22 + 22 = 32 + 12 + 52 + 52.

 

Nombres de 1 à 7.

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 8. On a : 72 – 12 = 48, 62 – 22 = 32, 52 – 32 = 16. Voici un exemple : 16 + 32 = 48.

On peut écrire : 52 + 62 + 12 = 32 + 22 + 72 = 62.

 

Nombres de 1 à 8.

Ce sujet sera traité dans un autre article.

 

Nombres de 1 à 9.

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 10. On peut écrire : 92 – 12 = 80, 82 – 22 = 60, 72 – 32 = 40, 62 – 42 = 20. Voici un exemple : 20 + 80 = 40 + 60.

On peut écrire : 62 + 92 + 32 + 22 = 42 + 12 + 72 + 82 = 130.

 

Nombres de 1 à 10.

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 11. On peut écrire : 102 – 12 = 99, 92 – 22 = 77, 82 – 32 = 55, 72 – 42 = 33, 62 – 52 = 11. Voici trois exemples :

 

a) 33 + 99 = 55 + 77

On peut écrire : 72 + 102 + 32 + 22 = 42 + 12 + 82 + 92 = 162.

 

b) 11 + 33 + 55 = 99

On peut écrire : 62 + 72 + 82 + 12 = 52 + 42 + 32 + 102 = 150.

 

c) 11 + 99 = 33 + 77

On peut écrire : 62 + 102 + 42 + 22 = 52 + 12 + 72 + 92 = 156.

 

Nombres de 1 à 11.

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 12. On peut écrire : 112 – 12 = 120, 102 – 22 = 96, 92 – 32 = 72, 82 – 42 = 48, 72 – 52 = 24. Voici quatre exemples :

 

a) 48 + 120 = 72 + 96

On peut écrire : 82 + 112 + 32 + 22 = 42 + 12 + 92 + 102 = 198.

 

b) 24 + 96 = 48 + 72

On peut écrire : 72 + 102 + 42 + 32 = 52 + 22 + 82 + 92 = 174.

 

c) 24 + 120 = 48 + 96

On peut écrire : 72 + 112 + 42 + 22 = 52 + 12 + 82 + 102 = 190.

 

d) 24 + 24 + 48 + 96 = 72 + 120

On peut écrire : 72 + 72 + 82 + 102 + 32 + 12 = 52 + 52 + 42 + 22 + 92 + 112 = 272.

 

Plus l’intervalle est grand, plus on peut trouver d’identités. De plus, ces identités contiennent généralement plus de termes.

 

Si on additionne un même nombre à chaque terme de l’identité, cette dernière demeure vraie. Quelqu’un pourrait-il le démontrer ?

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# 4645          18 janvier 2019

Identités de carrés (2)

Nous indiquons une façon de trouver des identités de carrés comportant les entiers de 1 à 4n où n est égal ou plus grand que 2.

 

Nombres de 1 à 8

On additionne 1 au nombre de la limite supérieure. On obtient 9. On calcule la différence de carrés de deux entiers dont la somme est 9. On peut écrire : 82 – 12 = 63, 72 – 22 = 45, 62 – 32 = 27, 52 – 42 = 9.

 

Avec les résultats, on écrit une identité. Par exemple, 27 + 45 = 9 + 63.

 

On attribue à chaque nombre (27, 45, 9, 63) les nombres soustraits dans les égalités précédentes. On les distribue dans les deux membres de l’identité en plaçant l’entier le plus grand dans le membre où il est placé.

 

Pour 27, on écrit 6 dans le premier membre d’une nouvelle identité et 3 dans le second.

Pour 45, on écrit 7 dans le premier membre et 2 dans le second.

Pour 9, on écrit 5 dans le second membre et 4 dans le premier.

Pour 63, on écrit 8 dans le second membre et 1 dans le premier.

 

On écrit les nombres au carré dans l’ordre. Cela donne :

12 + 42 + 62 + 72 = 22 + 32 + 52 + 82 = 102.

 

Nous avons trouvé une identité comprenant les carrés des nombres de 1 à 8. De plus, si on enlève l’exposant 2, on a une nouvelle identité : 1 + 4 + 6 + 7 = 2 + 3 + 5 + 8 = 18.

 

Ce qui est intéressant avec l’identité au carré, c’est que, si on additionne un même nombre à tout entier, on a une nouvelle identité.

 

Si on additionne 1, on a :

22 + 52 + 72 + 82 = 32 + 42 + 62 + 92 = 142.

 

Si on ajoute 1 devant chaque nombre de cette dernière identité, on a une nouvelle identité :

122 + 152 + 172 + 182 = 132 + 142 + 162 + 192 = 982.

 

Si on ajoute 2, au lieu de 1, devant chaque nombre de cette dernière identité, on a une nouvelle identité :

222 + 252 + 272 + 282 = 232 + 242 + 262 + 292 = 2622.

 

Nombres de 1 à 12

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 13. On peut écrire : 122 – 12 = 143, 112 – 22 = 117, 102 – 32 = 91, 92 – 42 = 65, 82 – 52 = 39, 72 – 62 = 13.

 

Avec les résultats, on peut écrire : 13 + 39 + 65 + 117 = 91 + 143. On distribue dans les deux membres comme précédemment. On obtient :

72 + 82 + 92 + 112 + 32 + 12 = 325

62 + 52 + 42 + 22 + 102 + 122 = 325

 

En ordre, on a : 12 + 32 + 72 + 82 + 92 + 112 = 22 + 42 + 52 + 62 + 102 + 122 = 325.

 

Nous avons trouvé une identité comprenant les carrés les entiers de 1 à 12. On peut vérifier que les propriétés énoncées précédemment sont aussi vraies.

 

Nombres de 1 à 16

Calculons la différence de deux entiers dont la somme est 17. On peut écrire : 162 – 12 = 255, 152 – 22 = 221, 142 – 32 = 187, 132 – 42 = 153, 122 – 52 = 119, 112 – 62 = 85, 102 – 72 = 51, 92 – 82 = 17.

 

Avec les résultats, on peut écrire : 17 + 85 + 187 + 255 = 51 + 119 + 153 + 221. On distribue dans les deux membres :

92 + 112 + 142 + 162 + 72 + 52 + 42 + 22 = 748

82 + 62 + 32 + 12 + 102 + 122 + 132 + 152 = 748

 

En ordre, on a :

22 + 42 + 52 + 72 + 92 + 112 + 142 + 162 = 12 + 32 + 62 + 82 + 102 + 122 + 132 + 152 = 748.

 

Nous avons trouvé une identité comprenant les carrés des nombres de 1 à 16. On peut vérifier que les propriétés énoncées précédemment sont aussi vraies.

 

Avec les résultats, on peut écrire : 17 + 51 + 221 + 255 = 85 + 119 + 153 + 187. On distribue dans les deux membres. En ordre, on obtient :

12 + 22 + 72 + 82 + 112 + 122 + 132 + 142 = 32 + 42 + 52 + 62 + 92 + 102 + 152 + 162 = 748.

 

Nombres de 1 à 20

En procédant de la même façon, trouvez une identité de carrés qui contient les carrés des entiers de 1 à 20.

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# 4595          18 décembre 2018

Fantaisies sur des carrés

L’obtention d’identités de sommes de carrés résulte parfois d’une démarche assez souple. On peut ajouter des chiffres, multiplier en partie ou encore jouer avec les unités et les dizaines.

 

1. Ajouts de chiffres

On sait que : 12 + 62 + 82 = 22 + 42 + 92. On forme une première expression en conservant le premier membre et en ajoutant 1 devant chaque terme du deuxième membre. Cela donne :

12 + 62 + 82 + 122 + 142 + 192.

 

On forme une deuxième expression en conservant le deuxième membre et en ajoutant 1 devant chaque terme du premier membre. Cela donne :

22 + 42 + 92 + 112 + 162 + 182.

 

Quand on associe les deux expressions, on réalise qu’il y a une identité. En effet,

12 + 62 + 82 + 122 + 142 + 192 = 22 + 42 + 92 + 112 + 162 + 182 = 802.

 

Fait intéressant, il existe aussi une identité pour la somme des cubes.

13 + 63 + 83 + 123 + 143 + 193 = 23 + 43 + 93 + 113 + 163 + 183 = 12 060.

 

2. Par multiplication

On sait que : 12 + 112 + 152 = 32 + 72 + 172. On forme une première expression en conservant le premier membre et en multipliant par 2 chaque terme du deuxième membre. Cela donne :

12 + 112 + 152 + 62 + 142 + 342.

 

En ordre, on a : 12 + 62 + 112 + 142 + 152 + 342 = 1735.

 

On forme une deuxième expression en conservant le deuxième membre et en multipliant par 2 chaque terme du premier membre. Cela donne :

32 + 72 + 172 + 22 + 222 + 302.

 

En ordre, on a : 22 + 32 + 72 + 172 + 222 + 302 = 1735.

 

On a une identité :

12 + 62 + 112 + 142 + 152 + 342 = 22 + 32 + 72 + 172 + 222 + 302.

 

3. Changements de rôles

Reprenons l’une des identités précédentes : 12 + 62 + 82 = 22 + 42 + 92.

 

Composons des nombres de deux chiffres en associant les nombres d’un membre de l’identité à l’autre et en leur faisant jouer le rôle de dizaines et d’unités. Par exemple, nous pouvons écrire : 122 + 642 + 892 = 12 161.

 

Par la suite, on inverse les chiffres de chacun des nombres. On obtient :

212 + 462 + 982 = 12 161.

 

On a une identité : 122 + 642 + 892 = 212 + 462 + 982. De plus, la somme des bases de chaque membre est 165.

 

On peut associer différemment les deux chiffres de l’identité de départ. Par exemple, on peut écrire : 142 + 692 + 822 = 11 681.

 

L’inversion donne : 412 + 962 + 282 = 11 681.

 

On a une autre identité : 142 + 692 + 822 = 412 + 962 + 282.

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